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A la jungle, c'est comme si l'arrêté d'expulsion n'existait pas, malgré les maraudes sociales mandatées par l'Etat. "Partir pour aller où ? Nous allons rester ici c'est sûr", affirmait Smaïn, un Soudanais de 28 ans, en remplissant son bidon d'eau pour prendre une douche.L'opération suscite aussi les réserves de la Défenseure des enfants Geneviève Avenard, qui a critiqué les modalités prévues par l?État pour le déménagement des enfants isolés, se prononçant pour "la création urgente d'un dispositif de mise à l'abri des enfants" concernés.Lundi enfin, six migrants, de nationalité afghane, soudanaise et syrienne, ont été condamnés à Boulogne-sur-Mer à un mois de prison ferme pour être montés "frauduleusement à bord d'un navire" fin janvier à Calais. Deux autres Français, sympathisants des migrants mais qui ont refusé de se voir qualifiés de "No Border", ont été condamnés à 300 euros d'amende, avec un sursis total ou partiel.L'action s'était déroulée à l'issue d'une manifestation de migrants et de leurs sympathisants, qui avaient forcé un barrage empêchant l'accès au port.Le viol d'une jeune Tchadienne par des fils de dignitaires puis la mort de deux manifestants qui dénonçaient ce crime cristallisent depuis une semaine le mécontentement des lycéens au Tchad, un des pays les plus pauvres au monde et dont le président, au pouvoir depuis 26 ans, se présente le 10 avril pour un 5e mandat. Veste Lacoste Pas Cher
Le mouvement de contestation a débuté le 15 février, lorsque plusieurs centaines de jeunes ont manifesté à N'Djamena après le viol de Zouhoura deux jours auparavant, avant d'être violemment dispersés par la police anti-émeute. Un des protestataires, Abbachou Hassan Ousmane, 17 ans, a été tué par balle par la police pendant la dispersion.Lundi, ce sont les lycéens de Faya Largeau, dans l'extrême-nord, qui ont manifesté: un d'eux a été tué par balle et cinq blessés par des militaires qui les ont dispersés, selon une source hospitalière.Les cinq violeurs présumés, dont trois enfants de généraux, qui avaient posté sur les réseaux sociaux des photos de la jeune fille nue et en larmes, ont été depuis arrêtés mais la colère n'a pas quitté les jeunes Tchadiens. Quatre complices présumés, dont un fils du ministre des Affaires étrangères, ont également été arrêtés.Le mouvement de contestation des lycéens s'est propagé dans d'autres villes, notamment à Moundou, capitale économique et deuxième ville du pays, à Massaguet, à 80 km de N'Djamena, et lundi à Faya Largeau.- 'Nous demandons la justice' -Dix-sept lycéens arrêtés pour avoir manifesté vendredi à Massaguet étaient toujours détenus lundi, selon la Convention tchadienne pour la défense des droits de l'Homme (CTDDH), "préoccupée par l'arrestation gratuite et arbitraire de 17 élèves ayant manifesté leur mécontentement contre l'acte abject posé par les rejetons des hauts responsables du pouvoir et l'assassinat du jeune Abbachou". Survetement Lacoste Pas Cher Le marché de Massaguet a été incendié à la suite de cette manifestation. Selon la police, ce sont les élèves qui, en mettant le feu à deux boutiques, ont provoqué l'incendie du marché.Dans la capitale, les élèves des deux grands lycées n'ont pas repris les cours lundi, a constaté l'AFP. Ils avaient fait de même vendredi, après avoir été empêchés de manifester la veille par la police qui les avait dispersés à l'aide de gaz lacrymogène.Selon le site journaldutchad.com, les auteurs présumés du viol ont été transférés dans la prison de Haute sécurité de Koro Toro, située en plein désert, dans le nord tchadien."Ce qu'a subi la petite Zouhoura est un acte barbare, ignoble, d'un autre âge. Lacoste Femme Pas Cher
Nous demandons la justice, une justice exemplaire. Je suis choquée, ça ne doit pas rester impuni", a déclaré lundi à l'AFP la présidente des femmes juristes, Thérèse Mekombe.- Accès à Facebook coupé -Face à cette vague de protestation, le régime sécuritaire du président Idriss Deby Itno, qui laisse très peu d'espace à l'opposition, a coupé l?accès à certains réseaux sociaux, notamment Facebook, sur lesquels les contestataires s'exprimaient avec virulence, a constaté l'AFP.A l'approche de la présidentielle du 10 avril, la société civile a aussitôt embrayé pour demander le départ du président Deby, en lançant vendredi la plate-forme "Ça suffit"."Cette plate-forme à pour objectif de revendiquer le départ de Deby. Le peuple tchadien ne peut pas encore supporter cinq ans de plus, ça suffit, il doit partir", a déclaré son porte-parole Younous Ibedou à l'AFP.Lundi soir, le ministère de la Sécurité a pris un arrêté interdisant une manifestation de l'opposition politique dans N'Djamena, prévue mardi.

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